lundi 26 mars 2007

« Mais le plus important… Quoi ? Trouve moi le petit Français ! »

Pourquoi ce titre ? La plupart d’entre vous se poseront sûrement la question… Et bien, ce titre est tiré du film « Le Grand Bleu », mon film préféré. Et oui, j’ai pu réaliser un de mes rêves : nager avec des dauphins, ce dont je vous avais parlé dans mon précédent article…

Ce dimanche, je suis donc parti à Akaroa, une ville située à environ 80 km au sud ouest de Christchurch dans la Banks Peninsula. Akaroa est la ville la plus française de la NZ car ce territoire appartenait aux Français en 1840 lorsque les Européens découvrirent la NZ. Il faut savoir que c’est un territoire entièrement par les Européens car apparemment aucune tribu maorie n’y vivait. La Banks Peninsula est née d’une violente éruption de volcans qui a ainsi formé la péninsule.

Après un petit voyage en bus, je suis donc arrivé à Akaroa à 10h15. Comme mon bateau pour aller nager avec les dauphins était à 11h15, j’ai donc fait une petite visite de cette ville et j’avoue que je ne fus pas dépaysé car beaucoup de noms de rues ou de boutiques étaient en français et même certains monuments avaient des inscriptions en Français, j’ai ainsi vu que Michel Rocard s’y était rendu en 1991. Il y avait aussi beaucoup de drapeaux français. Bref, je me serais presque senti en France… sauf que personne ne parlait français. J’ai donc pu voir toutes ces belles montagnes formées par l’éruption de ces volcans. En fait, Akaroa est situé dans un golfe, Akaroa Harbour, donc la mer donne l’impression que c’est un lac au milieu des montagnes, vous verrez sur les photos, c’est vraiment splendide.

Ensuite, j’ai quitté la « Place de la Poste » et la « Boucherie du Village » pour aller à la boutique de la compagnie qui organise les croisières pour voir les dauphins et nager avec si vous voulez. Pour 98$ (= 50€ environ), vous avez une croisière de 2 heures dans le golfe avec la baignade avec les dauphins, le prêt de la combinaison, des palmes, du masque et du tuba, un chocolat chaud pour vous réchauffer en remontant sur le bateau et une douche chaude quand vous revenez sur la terre ferme. Donc, c’est parti… j’embarque avec chacun notre équipement, nous sommes 4 nageurs (3 danois et moi bien sûr) et un couple de retraités qui voulaient (et sûrement pouvaient) juste regarder. Le gars nous explique les quelques consignes pour nager avec les dauphins : interdiction de les toucher, ne pas mettre ses bras et ne pas poser son regard vers le bas mais plus vers l’avant pour ne pas les effrayer, ne pas faire de gestes brusques, fredonner des « lalalalala » et taper deux cailloux l’un contre l’autre qu’il nous passera au moment voulu pour les attirer vers nous. En effet, quand vous faites ce type de bruit, vous créez des ondes dans l’eau auxquelles les dauphins sont sensibles et donc viennent a vous. Le bateau a aussi un rôle très important à jouer car il doit approcher les dauphins dans le sens de la nage, ne pas leur faire face et à une vitesse réduite. Nous avons alors vu ces dauphins Hector (plus petits que les dauphins que nous connaissons traditionnellement avec les nageoires noires) mais par deux fois, ce fut un échec car les dauphins ont continué leur chemin, ils n’avaient probablement pas envie de jouer avec nous. La technique employée par les types pour garder les dauphins prêts du bateau était de taper des cailloux sur le sol du bateau. La troisième fois fut une réussite, nous avons pu nous insérer dans l’eau sans faire une « bombe » comme vous vous en doutez… Au début, j’ai eu un peu de mal à en voir et puis en m’habituant à la nage avec palmes, masque et tuba, mes mouvements furent beaucoup plus doux et ainsi en chantant et tapant mes cailloux, j’ai réussi à réaliser mon rêve… Le moment le plus magique fut lorsqu’un groupe de quatre ou cinq dauphins est passé juste en dessous de moi, j’avais vraiment l’impression d’être l’un d’eux. Voilà mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, le type nous a demandé de remonter sur le bateau. Je crois que j’aurais pu resté des heures dans l’eau, je fus d’ailleurs le dernier à en sortir, le gars a dû me le demander une deuxième fois. Sur le trajet du retour, je me sentis décontracté, sur mon petit nuage avec mon chocolat chaud et mon pull pour me réchauffer et ce paysage splendide sans l’ombre d’un nuage.

Une fois sur le continent… une bonne douche chaude ne fut pas de trop. Ensuite, je me suis posé sur un banc devant la mer pour manger mes sandwichs et la petite danoise qui était avec moi sur le bateau vint me rejoindre avec un grand sourire (cf. photos les gars…) car elle était seule comme moi et attendait son car pour rentrer sur Christchurch (pas le même que moi). Je me suis alors dit : « Julien, c’est vraiment ta journée !!! » et puis… on a commencé à discuter, j’ai fini par comprendre qu’elle avait 30 ans (elle qui en faisait 20), qu’elle était d’origine ukrainienne et qu’elle ne vivait au Danemark que depuis 5 ans car elle était mariée à un danois… Et oui, la poisse, un malentendu mais dans le mauvais sens pourtant j’y croyais vraiment. Bref, j’ai donc laissé Natalia de son prénom prendre son bus qui était une demi heure avant le mien mais on a passé un bon moment à discuter. J’ai rejoint gentiment le mien dont l’arrêt était dans le centre du village et je me suis consolé avec une grosse glace…

Sur notre retour, nous nous sommes arrêtés à une fabrique de fromage un quart d’heure pour pouvoir déguster et acheter leur fromage (édam, cheddar). Moi j’ai juste fait la dégustation et pris quelques clichés (de mauvaise qualité car à travers une vitre) de leurs machines pour la fabrication. Ensuite, nous sommes remontés dans le car et sommes rentrés tranquillement à la maison.

Si vous avez réussi à lire jusqu’ici, je suis content car j’ai réussi à vous transporter dans un rêve devenu réalité.

Voici donc les photos… Certaines ont été prises dans le bus sur les trajets aller et retour et ne sont donc pas terribles… J’aime bien celle où j’arrive à prendre mon appareil photo avec mon appareil photo… Celles prises sur le bateau ne sont pas nombreuses et je ne suis sur aucune d’entre elles car c’est le gars du bateau qui prenait des photos avec nos appareils et apparemment il ne savait pas très bien à qui appartenait les appareils.

A la prochaine pour de nouvelles aventures !!!

PS : Certaines sensations ne peuvent pas être décrites avec des mots alors vivez les !!! Go and see ! (=Vas et vois ! Ce sont les derniers mots du film avant que Johanna dit a Jacques avant qu'il ne parte rejoindre ses dauphins pour la vie)

8 commentaires:

Syeric a dit…

Jacques ! Paf !

T'as trop de la chance ! Je le ferais un jour ! C'est sûr ! Beau récit ;-)

A+

Sylvain

Unknown a dit…

Oui, ça fait plaisir à lire ! Amuse toi bien, il reste encore plus de 4 mois pour les rêves suivants...

Ciao,
Flyingmat ou Gwigzee ou ce que tu veux :D

Anonyme a dit…

alors le petit français !!!
que d'émotions quand on sait que tu voulais le faire un jour...
un beau récit qui nous transporte...
c'est super julien, continue à profiter pleinement...
bisous.
Maman

Anonyme a dit…

filou dit profites de la vie car la jeunesse passe tres vite mais qu est ce que la jeunesse cest quelque chose que l on a en soit et qui fait que dans la tete on reste jeune bizes a la famille

Julien a dit…

merci pour le compliment, ca m'incite a continuer a vous faire partager mes aventures.

Fait plaisir d'avoir de tes nouvelles cousin!

Bises

GET a dit…

Ca fait plaisir à voir et à lire tout ca !
Il y en a qui disent que la vie parfois fait plouf ! Très joli plouf pour toi !

Je crois qu'au chili il y a que des pingouins et des baleines... j'hésite encore ! ´

Tchuss

Anonyme a dit…

super beau ^^

tres bien ecris, on t'imagine bien dedans ^^
un peu qu'il faut que tu continue nous raconter tout ça ^^

bises a toi ^^

Anonyme a dit…

Bon julio c'est super tout ca!!! Pour voir les dauphins sous l'eau, tu faisais comment par contre, t'avais pris ta lampe de poche?

David, tjrs aussi lourd mais subtile là qd meme...