lundi 9 avril 2007

Happy Easter !!!

Je tiens tout d’abord à vous souhaiter à toutes et à tous de joyeuses pâques. Comment fête-t-on Pâques en NZ ?

Ici le week end de Pâques est un week end de quatre jours, oui vous ne rêvez pas, j’ai bien écrit quatre jours !!! Le Vendredi Saint (Good Friday) et le Lundi de Pâques (Easter Monday) sont en effet fériés ici et ce week end correspond au début des vacances pour les étudiants de l’uni. La rentrée était le 19 février pour mémoire, c’est donc la mi-semestre pour les étudiants. Bref, ce week end c’est convalescence pour mon genou à qui il reste encore une semaine de travail avant les vacances et l’arrivée de Normand vendredi pour deux semaines de folie à visiter l’île du Sud en long, en large et en travers.

Qui dit Pâques dit les cloches qui balancent des œufs en chocolat dans le jardin et bien non, ici c’est Easter Bunny (le lapin de Pâques) qui, chaussé de ses baskets vient déposé ces œufs dans le jardin !!! Concernant le chocolat, cette fête doit faire le bonheur de l’entreprise Cadbury, que j’avais visité en Angleterre en 4ème avec Beth ma correspondante anglaise car nous y étions allés au moment des fêtes de Pâques, car les œufs amenés avec soin par Easter Bunny viennent tous de Cadbury.

Le chocolat ici est essentiellement au lait et il est très sucré, les kiwis et je suppose les Britanniques préfèrent ce type de chocolat à notre chocolat noir bien amer qu’on trouve plus régulièrement en France car même le chocolat au lait chez nous n’est pas aussi sucré.

Le dimanche se déroule généralement en famille comme chez nous avec un bon petit gueuleton.

Voilà c’était ma petite parenthèses sur les fêtes de Pâques…

A bientôt

Mt Richardson (31 Mars)

Ce week end, plutôt tranquille en prévision, rando le samedi avec l’ascension du Mt Richardson. Notre petit groupe comprenant quatre japonaises, une singapourienne, un chinois, trois malaisiens, un kiwi (le trip leader, le responsable en gros) et moi part de Christchurch en voiture et se dirige vers le nord ouest vers Thomas Forest (un bois qui fait la limite entre la plaine et la montagne) et nous nous arrêtons au pied du Mt Richardson. Mes compagnons à dominante asiatique n’ont pas l’air très habitués à la rando, ils ont presque tous des baskets, bref ils sont habillés comme si ils allaient faire du sport à l’école… Je me dis alors, bon ça se présente comme une journée pépère pour toi mon petit Julien. Les deux premières heures se passent relativement bien, je me sens à l’aise, il fait très beau, l’ascension se fait dans la forêt ce qui nous permet d’être tout le temps à l’ombre. Les demoiselles nous demandent souvent des pauses, tout le monde est même épaté que je sois si à l’aise avec mon gros sac. Bref, ce n’est pas pour me vanter mais c’est vrai que je serai parti avec un groupe d’un niveau supérieur si j’avais pu… mais il n’y avait que deux randos de prévues ce week end et l’autre groupe était complet. Au bout de deux heures, les douleurs dans le genou du Mt Somers qui me reviennent, elles apparaissent vraiment tôt cette fois-ci, je suis plutôt inquiet mais j’arrive avec plus ou moins de mal en traînant la jambe droite à joindre le sommet.

Nous profitons du panorama et du calme pour apprécier nos sandwichs en guise de lunch. J’enfile mon imper et mon bonnet, je remonte mes chaussettes et redescend mon bas de survêtement que j’avais remonté en pantacourt pour l’ascension car il y a vraiment beaucoup de vent au sommet. Au fur et à mesure du repas, je sens mon genou de plus en plus douloureux, j’ai même du mal à me lever de ma pierre. Je me suis dit, bon mon muscle s’est refroidi, ça devrait aller mieux pour la descente quand il sera plus chaud. Nous partons donc pour trois heures de descente qui vont s’avérer plutôt horrible pour moi…

La descente est en effet plus longue que l’ascension car nous descendons par l’autre versant et nous continuons sur les sommets dans un premier temps à travers les alpages, la douleur est vraiment horrible, je suis maintenant en queue de peloton contrairement a l’aller car je ne peux pas avancer vite, j’arrive à aller à peu près aussi vite que le groupe sur le plat mais dès qu’il y a une pente seul ma jambe gauche peut travailler. En ce qui concerne les paysages, c’est stupéfiant, d’un côté un versant couvert pas les bois, en face sur le sentier où je marche les alpages avec une herbe jaune, le bois sec et à droite la plaine qui filent jusqu’à l’horizon. C’est absolument splendide mais j’avoue que sur l’instant ça ne compensait pas la douleur… Bref, nous finissons par nous retrouver dans les bois comme à l’aller pour redescendre au parking. Les autres me sèment rapidement car c’est vraiment pentu, Jonathan le responsable kiwi se retrouve en ma compagnie puisqu’il fait en quelque sorte la voiture balai. Je descend tranquille à mon rythme et atteint enfin le parking avec une immense joie car je ne pouvais même plus plié la jambe…

Le lundi suivant je suis allé voir le médecin du campus. D’après ce que j’ ai compris de ses explications, le muscle de ma cuisse, n’étant plus habitué à faire du sport ou ce type d’efforts, s’est donc repose sur le ligament extérieur qui fait le lien entre la cuisse et le tibia. Du coup, ce ligament a beaucoup travaillé et s’est fait triturer dans tous les sens d’où ma douleur. Donc deux semaines sans rando, des anti inflammatoires et des séances de kiné. La kiné m’a confirmé les dires du médecin.

Le truc, c’est que Normand, qui est en Australie, doit venir me rejoindre pour nos vacances le 14 Avril pour qu’on se fasse un road trip sur toute l’île du sud et on compte bien se faire des randos… La kiné m’a dit que c’était possible mais il faudra faire des randos courtes et pas trop difficiles et me masser avec un glaçon plusieurs fois par jour.
Voilà, pour finir sur une note positive, voici les photos de la rando et du groupe qui etait vraiment sympa :