lundi 14 mai 2007

Et la culture dans tout ca???

Bonjour a tous,

ca fait un petit bail que je vous avais pas ecrit avec mes vacances et mon retour a la realite du projet donc un petit post pour vous parler de la culture kiwie...

En effet, pour l'IFMA, j'ai realise un rapport interculturel donc je vous le laisse en lien pour vous le faire partager, ca m'evitera de me repeter...

Voici le lien, il y a 16 pages...

http://www.ifmainfo.fr/pozitif/Rapport%20interculturel%20S1.pdf

Voila, les photos de mes vacances vont arriver, promis!!

A bientot

Julien

lundi 9 avril 2007

Happy Easter !!!

Je tiens tout d’abord à vous souhaiter à toutes et à tous de joyeuses pâques. Comment fête-t-on Pâques en NZ ?

Ici le week end de Pâques est un week end de quatre jours, oui vous ne rêvez pas, j’ai bien écrit quatre jours !!! Le Vendredi Saint (Good Friday) et le Lundi de Pâques (Easter Monday) sont en effet fériés ici et ce week end correspond au début des vacances pour les étudiants de l’uni. La rentrée était le 19 février pour mémoire, c’est donc la mi-semestre pour les étudiants. Bref, ce week end c’est convalescence pour mon genou à qui il reste encore une semaine de travail avant les vacances et l’arrivée de Normand vendredi pour deux semaines de folie à visiter l’île du Sud en long, en large et en travers.

Qui dit Pâques dit les cloches qui balancent des œufs en chocolat dans le jardin et bien non, ici c’est Easter Bunny (le lapin de Pâques) qui, chaussé de ses baskets vient déposé ces œufs dans le jardin !!! Concernant le chocolat, cette fête doit faire le bonheur de l’entreprise Cadbury, que j’avais visité en Angleterre en 4ème avec Beth ma correspondante anglaise car nous y étions allés au moment des fêtes de Pâques, car les œufs amenés avec soin par Easter Bunny viennent tous de Cadbury.

Le chocolat ici est essentiellement au lait et il est très sucré, les kiwis et je suppose les Britanniques préfèrent ce type de chocolat à notre chocolat noir bien amer qu’on trouve plus régulièrement en France car même le chocolat au lait chez nous n’est pas aussi sucré.

Le dimanche se déroule généralement en famille comme chez nous avec un bon petit gueuleton.

Voilà c’était ma petite parenthèses sur les fêtes de Pâques…

A bientôt

Mt Richardson (31 Mars)

Ce week end, plutôt tranquille en prévision, rando le samedi avec l’ascension du Mt Richardson. Notre petit groupe comprenant quatre japonaises, une singapourienne, un chinois, trois malaisiens, un kiwi (le trip leader, le responsable en gros) et moi part de Christchurch en voiture et se dirige vers le nord ouest vers Thomas Forest (un bois qui fait la limite entre la plaine et la montagne) et nous nous arrêtons au pied du Mt Richardson. Mes compagnons à dominante asiatique n’ont pas l’air très habitués à la rando, ils ont presque tous des baskets, bref ils sont habillés comme si ils allaient faire du sport à l’école… Je me dis alors, bon ça se présente comme une journée pépère pour toi mon petit Julien. Les deux premières heures se passent relativement bien, je me sens à l’aise, il fait très beau, l’ascension se fait dans la forêt ce qui nous permet d’être tout le temps à l’ombre. Les demoiselles nous demandent souvent des pauses, tout le monde est même épaté que je sois si à l’aise avec mon gros sac. Bref, ce n’est pas pour me vanter mais c’est vrai que je serai parti avec un groupe d’un niveau supérieur si j’avais pu… mais il n’y avait que deux randos de prévues ce week end et l’autre groupe était complet. Au bout de deux heures, les douleurs dans le genou du Mt Somers qui me reviennent, elles apparaissent vraiment tôt cette fois-ci, je suis plutôt inquiet mais j’arrive avec plus ou moins de mal en traînant la jambe droite à joindre le sommet.

Nous profitons du panorama et du calme pour apprécier nos sandwichs en guise de lunch. J’enfile mon imper et mon bonnet, je remonte mes chaussettes et redescend mon bas de survêtement que j’avais remonté en pantacourt pour l’ascension car il y a vraiment beaucoup de vent au sommet. Au fur et à mesure du repas, je sens mon genou de plus en plus douloureux, j’ai même du mal à me lever de ma pierre. Je me suis dit, bon mon muscle s’est refroidi, ça devrait aller mieux pour la descente quand il sera plus chaud. Nous partons donc pour trois heures de descente qui vont s’avérer plutôt horrible pour moi…

La descente est en effet plus longue que l’ascension car nous descendons par l’autre versant et nous continuons sur les sommets dans un premier temps à travers les alpages, la douleur est vraiment horrible, je suis maintenant en queue de peloton contrairement a l’aller car je ne peux pas avancer vite, j’arrive à aller à peu près aussi vite que le groupe sur le plat mais dès qu’il y a une pente seul ma jambe gauche peut travailler. En ce qui concerne les paysages, c’est stupéfiant, d’un côté un versant couvert pas les bois, en face sur le sentier où je marche les alpages avec une herbe jaune, le bois sec et à droite la plaine qui filent jusqu’à l’horizon. C’est absolument splendide mais j’avoue que sur l’instant ça ne compensait pas la douleur… Bref, nous finissons par nous retrouver dans les bois comme à l’aller pour redescendre au parking. Les autres me sèment rapidement car c’est vraiment pentu, Jonathan le responsable kiwi se retrouve en ma compagnie puisqu’il fait en quelque sorte la voiture balai. Je descend tranquille à mon rythme et atteint enfin le parking avec une immense joie car je ne pouvais même plus plié la jambe…

Le lundi suivant je suis allé voir le médecin du campus. D’après ce que j’ ai compris de ses explications, le muscle de ma cuisse, n’étant plus habitué à faire du sport ou ce type d’efforts, s’est donc repose sur le ligament extérieur qui fait le lien entre la cuisse et le tibia. Du coup, ce ligament a beaucoup travaillé et s’est fait triturer dans tous les sens d’où ma douleur. Donc deux semaines sans rando, des anti inflammatoires et des séances de kiné. La kiné m’a confirmé les dires du médecin.

Le truc, c’est que Normand, qui est en Australie, doit venir me rejoindre pour nos vacances le 14 Avril pour qu’on se fasse un road trip sur toute l’île du sud et on compte bien se faire des randos… La kiné m’a dit que c’était possible mais il faudra faire des randos courtes et pas trop difficiles et me masser avec un glaçon plusieurs fois par jour.
Voilà, pour finir sur une note positive, voici les photos de la rando et du groupe qui etait vraiment sympa :


lundi 26 mars 2007

« Mais le plus important… Quoi ? Trouve moi le petit Français ! »

Pourquoi ce titre ? La plupart d’entre vous se poseront sûrement la question… Et bien, ce titre est tiré du film « Le Grand Bleu », mon film préféré. Et oui, j’ai pu réaliser un de mes rêves : nager avec des dauphins, ce dont je vous avais parlé dans mon précédent article…

Ce dimanche, je suis donc parti à Akaroa, une ville située à environ 80 km au sud ouest de Christchurch dans la Banks Peninsula. Akaroa est la ville la plus française de la NZ car ce territoire appartenait aux Français en 1840 lorsque les Européens découvrirent la NZ. Il faut savoir que c’est un territoire entièrement par les Européens car apparemment aucune tribu maorie n’y vivait. La Banks Peninsula est née d’une violente éruption de volcans qui a ainsi formé la péninsule.

Après un petit voyage en bus, je suis donc arrivé à Akaroa à 10h15. Comme mon bateau pour aller nager avec les dauphins était à 11h15, j’ai donc fait une petite visite de cette ville et j’avoue que je ne fus pas dépaysé car beaucoup de noms de rues ou de boutiques étaient en français et même certains monuments avaient des inscriptions en Français, j’ai ainsi vu que Michel Rocard s’y était rendu en 1991. Il y avait aussi beaucoup de drapeaux français. Bref, je me serais presque senti en France… sauf que personne ne parlait français. J’ai donc pu voir toutes ces belles montagnes formées par l’éruption de ces volcans. En fait, Akaroa est situé dans un golfe, Akaroa Harbour, donc la mer donne l’impression que c’est un lac au milieu des montagnes, vous verrez sur les photos, c’est vraiment splendide.

Ensuite, j’ai quitté la « Place de la Poste » et la « Boucherie du Village » pour aller à la boutique de la compagnie qui organise les croisières pour voir les dauphins et nager avec si vous voulez. Pour 98$ (= 50€ environ), vous avez une croisière de 2 heures dans le golfe avec la baignade avec les dauphins, le prêt de la combinaison, des palmes, du masque et du tuba, un chocolat chaud pour vous réchauffer en remontant sur le bateau et une douche chaude quand vous revenez sur la terre ferme. Donc, c’est parti… j’embarque avec chacun notre équipement, nous sommes 4 nageurs (3 danois et moi bien sûr) et un couple de retraités qui voulaient (et sûrement pouvaient) juste regarder. Le gars nous explique les quelques consignes pour nager avec les dauphins : interdiction de les toucher, ne pas mettre ses bras et ne pas poser son regard vers le bas mais plus vers l’avant pour ne pas les effrayer, ne pas faire de gestes brusques, fredonner des « lalalalala » et taper deux cailloux l’un contre l’autre qu’il nous passera au moment voulu pour les attirer vers nous. En effet, quand vous faites ce type de bruit, vous créez des ondes dans l’eau auxquelles les dauphins sont sensibles et donc viennent a vous. Le bateau a aussi un rôle très important à jouer car il doit approcher les dauphins dans le sens de la nage, ne pas leur faire face et à une vitesse réduite. Nous avons alors vu ces dauphins Hector (plus petits que les dauphins que nous connaissons traditionnellement avec les nageoires noires) mais par deux fois, ce fut un échec car les dauphins ont continué leur chemin, ils n’avaient probablement pas envie de jouer avec nous. La technique employée par les types pour garder les dauphins prêts du bateau était de taper des cailloux sur le sol du bateau. La troisième fois fut une réussite, nous avons pu nous insérer dans l’eau sans faire une « bombe » comme vous vous en doutez… Au début, j’ai eu un peu de mal à en voir et puis en m’habituant à la nage avec palmes, masque et tuba, mes mouvements furent beaucoup plus doux et ainsi en chantant et tapant mes cailloux, j’ai réussi à réaliser mon rêve… Le moment le plus magique fut lorsqu’un groupe de quatre ou cinq dauphins est passé juste en dessous de moi, j’avais vraiment l’impression d’être l’un d’eux. Voilà mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, le type nous a demandé de remonter sur le bateau. Je crois que j’aurais pu resté des heures dans l’eau, je fus d’ailleurs le dernier à en sortir, le gars a dû me le demander une deuxième fois. Sur le trajet du retour, je me sentis décontracté, sur mon petit nuage avec mon chocolat chaud et mon pull pour me réchauffer et ce paysage splendide sans l’ombre d’un nuage.

Une fois sur le continent… une bonne douche chaude ne fut pas de trop. Ensuite, je me suis posé sur un banc devant la mer pour manger mes sandwichs et la petite danoise qui était avec moi sur le bateau vint me rejoindre avec un grand sourire (cf. photos les gars…) car elle était seule comme moi et attendait son car pour rentrer sur Christchurch (pas le même que moi). Je me suis alors dit : « Julien, c’est vraiment ta journée !!! » et puis… on a commencé à discuter, j’ai fini par comprendre qu’elle avait 30 ans (elle qui en faisait 20), qu’elle était d’origine ukrainienne et qu’elle ne vivait au Danemark que depuis 5 ans car elle était mariée à un danois… Et oui, la poisse, un malentendu mais dans le mauvais sens pourtant j’y croyais vraiment. Bref, j’ai donc laissé Natalia de son prénom prendre son bus qui était une demi heure avant le mien mais on a passé un bon moment à discuter. J’ai rejoint gentiment le mien dont l’arrêt était dans le centre du village et je me suis consolé avec une grosse glace…

Sur notre retour, nous nous sommes arrêtés à une fabrique de fromage un quart d’heure pour pouvoir déguster et acheter leur fromage (édam, cheddar). Moi j’ai juste fait la dégustation et pris quelques clichés (de mauvaise qualité car à travers une vitre) de leurs machines pour la fabrication. Ensuite, nous sommes remontés dans le car et sommes rentrés tranquillement à la maison.

Si vous avez réussi à lire jusqu’ici, je suis content car j’ai réussi à vous transporter dans un rêve devenu réalité.

Voici donc les photos… Certaines ont été prises dans le bus sur les trajets aller et retour et ne sont donc pas terribles… J’aime bien celle où j’arrive à prendre mon appareil photo avec mon appareil photo… Celles prises sur le bateau ne sont pas nombreuses et je ne suis sur aucune d’entre elles car c’est le gars du bateau qui prenait des photos avec nos appareils et apparemment il ne savait pas très bien à qui appartenait les appareils.

A la prochaine pour de nouvelles aventures !!!

PS : Certaines sensations ne peuvent pas être décrites avec des mots alors vivez les !!! Go and see ! (=Vas et vois ! Ce sont les derniers mots du film avant que Johanna dit a Jacques avant qu'il ne parte rejoindre ses dauphins pour la vie)

dimanche 25 mars 2007

Sumner Beach (17 mars 2007)

Samedi dernier, suivant sagement les conseils des météorologues kiwis, je décidai de rester au lit au lieu d’aller nager avec les dauphins à Akaroa à environ 80 km de Christchurch. Je me suis levé vers 10h, j’ai ouvert les volets, et là, stupéfaction… le temps est splendide !!! Dégoûté et convaincu pour la première fois que le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt et non à ceux qui se couchent tard… quoique si j’avais fait nuit blanche j’aurais pu sauter dans le bus pour Akaroa à 8h30 (dédicace à Get en première année…) !!! Bref, pour me consoler, je décidai donc d’aller à la plage de Christchurch où j’avais fait du body board mais cette fois-ci pour me baigner. Donc direction Somner… merci à mon colloc Tim de m’avoir emmené mais je crois qu’il pensait pas qua c’était si loin de la maison, il avait l’air soulagé quand il m’a laissé comme si ça avait été interminable. Cette fois-ci j’avais amené mon appareil photo et j’ai pu prendre quelques clichés de cette plage qui est réputée comme la plus belle de Christchurch. J’ai pris des bons coups de soleil, fallait bien que j’oublie quelque chose… cette fois, c’était la crème solaire… Je vous laisse profiter de mes clichés, ce sera plus significatif que des mots surtout pour une plage. Enjoy !!!







Rivercrossing (18 mars 2007)

Le dimanche, j’avais rendez vous avec le CUTC (Canterbury University Tramping Club), le club de rando de l’uni dont je fais partie pour ceux qui suivent pas au fond. Au programme : un cours pour traverser les rivières suivi d’un barbecue. Nous sommes arrivés vers 13h30 à la rivière où nous devions avoir notre cours tout près de Christchurch. Le bureau du club nous a donc donné quelques consignes pour traverser les rivières avant de mettre tout ça en pratique. Alors, parmi les consignes que j’ai comprises, vous ne devez pas vous aventurer à traverser une rivière si vous estimez que le courant est trop fort ; ne pas hésiter à traverser en diagonale dans le sens du courant pour moins ressentir la force exercée par le courant ; enfin s’assurer que la berge derrière soit est à tout moment accessible, qu’on peut revenir sur ces pas si on le sent pas au cours de la traversée. Alors, vous allez peut-être me dire « Pourquoi ce cours ? Les règles semblent à peu près évidentes ? » . Et bien, en fait, les membres du bureau nous ont expliqué qu’il y avait beaucoup d’accidents dues aux traversées de rivières en NZ car les gens ne maîtrisaient pas forcément les quelques techniques élémentaires mais aussi car il y a beaucoup de rivières à traverser lors des randos en NZ (au moins une par rando paraît il…).

On passe donc à la pratique, on a commencé par traverser par groupes de 8. La technique est assez simple, on se met en ligne, tu prends tes deux partenaires à côté de toi par la taille et tu t’accroches à leurs vêtements ou à la bretelle de leurs sacs à dos et tout le monde avance en ligne, ceci permet de moins ressentir la force du courant et éviter les chutes. Une fois ceci acquis, nous avons essayé par groupe de 4 puis par binôme et enfin seul. Ce fut très intéressant car on a vraiment ressenti la différence selon le nombre de personnes qui composaient le groupe. Pas de photos de cette après midi car on nous a conseillé de ne pas les emmener en cas de chutes. Tout ceci s’est vite abrégé lorsqu’un violent orage s’est abattu sur nous. Nous sommes vite retournés aux voitures pour enfiler des vêtements chauds et secs, je remercie d’ailleurs mon pote allemand Nikolas qui m’a fait profiter de sa thermos de thé à la cannelle avec son nuage de lait. Evidemment, une fois secs et au chaud, le soleil fut de retour… Quand je vous dis que le temps change vite en NZ… Mais bon, tant pis, trop tard maintenant, direction le barbec à la colloc du trésorier…
Alors le barbec… Le principe est le suivant : vous mettez vos belles sausages (= saucisses) industrielles sur le barbec, vous tartinez de beurre (industriel lui aussi) votre tranche de pain de mie, vous mettez de la sauce tomate et une fois prête vous déposez votre saucisse sur votre pain et vous enroulez votre pain autour de la saucisse pour que ce soit plus facile à manger. Nikolas me confia alors que les saucisses allemandes lui manquaient, je lui ai répondu que les saucisses françaises aussi été meilleures. On a fini par faire un débat sur la saucisse en bons chauvins :
- Tu me parles des saucisses de Francfort ?
- Oui par exemple…
- Oui ben nous on a la saucisse de Strasbourg…
- Ouais mais Strasbourg, c’est en Alsace, c’est comme si c’était en Allemagne.
- Eh oh !!! Tu vas pas remettre notre différent sur l’Alsace et la Lorraine sur le tapis !!!
Assez sympa, j’ai bien aimé cette conversation, on est resté tout le temps devant le barbec pour profiter de la chaleur qu’ils nous procuraient mais aussi pour être les premiers servis à chaque tournée, faut l’avouer quand même.

Et voilà, encore un week end sympa en NZ… Vivement vendredi !!!

See you.

lundi 19 mars 2007

Mount Somers (10 et 11 Mars)

La vie des clubs et assoces ne s’arrête pas forcément quand on quitte l’IFMA, pour ma part, je me suis donc inscrit au club de tramping (randonnées) de l’université.

Pour notre première rando le club avait organisé une rando sur tout le week end avec au programme une rando de 3h le samedi, camping à côté d’un refuge le samedi soir et une marche de 4h 30 le dimanche le tout pour 20$. Le but de cette première rando était de tous se retrouver car c’était d’ailleurs la seule randonnée proposée ce week end là pour faire connaissance avec un maximum de personnes du club.

Nous avions donc rendez-vous le samedi matin à 8h30 à l’université où nous avons pris le car et nous nous sommes dirigé au pied du Mount Somers à une centaine de kilomètres de Christchurch. Dans le car, une française s’est assis par hasard à côté de moi et nous nous sommes vite aperçu que nous étions tous les deux français notamment grâce à nos prénoms et à notre « franglais » (expression employée à l’IFMA pour décrire le langage que nous employons quand nous essayons de parler anglais). Notre conversation a tourné court car je me suis endormi tout comme elle pour finir notre nuit. Nous sommes donc arrivés vers 11h00 à la limite entre les plaines de Canterbury et les montagnes à l’ouest de Christchurch.

Première ascension délicate… Cela faisait un moment que je n’avais pas randonné, cela remontait probablement à mas dernières vacances avec papa et maman pour vous dire… J’ai donc pu constater ce que provoquait le manque de sport et les effets néfastes du tabac !!! Je me suis donc arrêté plusieurs fois pour boire un coup et prendre quelques clichés mais la déception est arrivée vers 12h00 lorsque mon appareil photo m’a annoncé « batterie vide » !!! Bien sûr, l’étourdi que je suis avait oublié ses piles de secours donc je n’ai que les quatre photos de ma première heure de rando à vous montrer. Nous avons déjeuné vers 12h30 pour reprendre ensuite notre chemin le ventre plein. Pendant ce trajet, j’ai fait la connaissance d’un couple de français (Paul et Anne-Sophie) de mon âge fort sympathique en école d’électronique à Grenoble.

Nous sommes arrivés vers 14h00 au refuge où nous avons monté les tentes et déplier nos duvets pour le soir. Ensuite nous avons passé la fin de l’après midi à nous baigner dans un torrent à un endroit où l’eau était suffisamment profonde pour pouvoir nous baigner. C’est dans ces moments là aussi qu’on peut observer des différences entre les nationalités. Les kiwis, les américains et les anglais sont rentrés dans l’eau sans aucune difficulté. Pour les allemands, ce fut un peu plus difficile mais la plupart du temps ils ont réussi. Enfin, les français dont moi ont juste trempé les pieds… L’eau était vraiment glaciale, elle en faisait meme mal ! J’ai réussi à rentrer dans l’eau de sorte à avoir l’eau au niveau des genoux environ.

Ensuite, nos capitaines James et Jenie nous ont concocte notre diner (on les a aide quand meme). Au menu, pates avec sauce tomate, fromage rape, salade, tomates et carottes (le tout melange). Que ca nous a fait du bien de manger chaud... Ensuite, des petits groupes se sont formes chacun de leurs cotes (difficile de faire une soiree a 65 quand meme...). Pour ma part j'ai passe la soiree avec un allemand que je connais a l'uni qui bosse sur un projet proche du mien et deux americaines dont l'une est la colloc de l'allemand (Nikolas) et l'autre la voisine. Ce fut tres sympa, on a bien rigole puis on a quand meme pense a aller se coucher car le lendemain il fallait etre pret des 8h30 pour ceux qui voulaient faire la rando de 6h.

Ici, le paiement du refuge et de ses services (eau potable, evier, WC,...) est base sur la confiance. Il y a une boite dans le refuge ou vous deposez votre ticket refuge (que vous avez achete au prealable) avec votre nom et la date de votre nuit passee ici. En gros, si vous ne deposez pas de ticket, vous ne payez pas ! Meme si vous campez a cote du refuge mais que vous utilisez les toilettes ou les eviers du refuge vous devez payer, ce qui me parait assez logique.

Revenons a nos moutons... oui je sais il y en a pas mal par chez moi... donc dimanche matin on se leve, super temps... Nos captitaines nous laissent le choix entre 3 possibilites :

1) Faire un trajet assez long de 6h qui part a 8h30

2) Faire un trajet intermediaire de 4h30 plus sympa que la veille

3) Refaire le chemin de la veille dans l'autre sens.

Pour ma part, la 3eme solution fut ecartee d'entree, je ne voyais pas l'interet de refaire le meme trajet.

Mais mes difficultes de la premiere journee m'ont incite a prendre la 2eme solution, je n'etais pas tres sur de pouvoir tenir sur 6h. Je me suis dit il vaut mieux etre prudent, ce sera pour la prochaine fois, surtout lorsque j'ai vu le groupe qui partait et l'allure qu'il prenait je me suis dit "ben, je crois que tu as bien fait".

Pour le deuxieme trajet, le depart etait a 10h30, donc j'ai eu le temps de prendre mon ptit dej pepere et de me reveiller tranquillement avant d'emprunter les sentiers. 10h30... nous partons... ah on a oublie de vous dire, c'est le chemin le plus pentu car vous avez le meme denivele que la rando de 6h mais en 4h30... la bonne blague... Il est vrai que sur la premiere partie de la rando, ce fut bien complique, on avait l'impression de ne pas voir le sommet... J'avoue que c'etait assez frustrant et decourageant. Les paysages furent magnifiques, je regrettais vraiment de ne pas avoir de piles pour mon appareil photos... (encore desole...). Bref, nous sommes arrives vers 14h30 a proximite de l'endroit ou nous avez laisse le bus la veille ou nous avons pu apprecier la fraicheur d'un torrent pour nos pieds. J'ai pour la premiere fois senti une douleur au genou qui j'en suis sur n'etait ni une courbature ni un coup... ca y est je commence a vieillir... lol Je me suis donc baigne dans le torrent (les autres m'ont bien aide a rentrer dans l'eau) jusqu'a l'arrivee du car a 16h.

Une bonne ronflette dans le bus jusqu'a l'arrivee a l'uni puis retour en car a la maison. Repos pour embaucher lundi matin pour une nouvelle semaine.

A bientot

Julien



Christchurch (2)

Mon premier week end a la colloc fut consacre a la fin de la visite de la ville. Samedi apres midi j’ai donc visite le jardin botanique et le grand parc de Christchurch. Ce parc est tres grand et il permet aux citadins de se sentir un peu à la campagne et de s’aérer. On peut voir les gens y faire du sport (footing, roller, skate, piscine ou plutôt pataugeoire pour les plus jeunes, promenade du chien et bien sûr visite du jardin botanique ou la flore ne manque pas).
Je vous mets donc les photos du jardin :



Ensuite, je me suis dirige vers le musée de Canterbury (gratuit bien sûr, j’ai fini par prendre un caractère auvergnat en deux ans et demi). Ce musée m’a fait découvrir les traditions et coutumes des Maoris avant l’arrivée des Européens en NZ. Ensuite, on nous présente un peu l’histoire de la région de Canterbury au XIXème et XXème siècles avec les différents meubles, engins mécaniques (tracteur, voiture, carrosses), les costumes de l’époque. Après on passe a l’étage avec la parties géologie, dinosaures, recherche scientifique en Antarctique, l’habitat dans la région et pour finir les différents oiseaux que l’on peut voir en NZ avec le fameux kiwi. Ce qui me fait quand même sourire, c’est l’importance que les kiwis accordent à cet animal qui n’est pas très joli avec son long bec. Le kiwi a une place très importante dans la culture néo zélandaises. Plusieurs exemples : le kiwi est présent sur les pièces de monnaie, il donne son nom aux habitants de NZ (les kiwis) et à toutes les choses qui proviennent de NZ. Quitte à se donner un nom d’animal, ils auraient pu choisir les moutons (ship) qui sont surement beaucoup plus nombreux que les kiwis… A la fin, c'est une reconstitution de la ville de Christchurch au debut du XXeme siecle. Bref je vous laisse découvrir les photos prises au musée :



Une fois sorti du musée, je suis allé faire un tour au Arts Center qui est un endroit super sympa où bien sur la culture règne mais c’est surtout l’architecture du batiment qui est intéressante à voir ainsi que la cour intérieure. Puis une visite express (il restait un quart d’heure avant la fermeture) de la galerie d’art de Christchurch plus moderne en architecture mais tout aussi jolie. Dans cet endroit sont exposés de nombreux tableaux. J’avoue que ce n’est pas la chose qui m’ait le plus enchanté donc cela tombait finalement bien que les portes fermaient.
Les photos de l’Arts Center et de la façade de Christchurch Arts Gallery :



Puis un petit retour par le par cet voilà fini pour samedi…

Le dimanche soir, j’avais rendez vous avec Robbie qui est un ami sud africain des ifmaliens qui étaient sur Christchurch au semestre dernier (Crevette, Yoda,…). Robbie était le colloc de Yoda d’après ce que j’ai compris, c’est un gars super sympa et j’espère qu’on pourra se voir assez souvent pendant le semestre même si il a pas mal de boulot. Nous sommes donc partis dimanche soir à la Gondola à 10 km de Christchurch environ pour voir le sunset (= le coucher de soleil). La Gondola est un espèce de téléphérique qui emmène ses passagers en altitude pour avoir une vue imprenable sur Christchurch et ses environs (Lytleton harbour, la mer, les montagnes, la ville,…). Le coucher de soleil fut absolument magnifique mais il faut dire qu’on se les caillait en haut, c’était très venteux… Nous sommes ensuite monté dans une espèce de train fantôme dans l’esprit sauf qu’à l’intérieur on a le droit à un petit cours d’histoire sur la région de Canterbury très intéressant d’autant que la petite fille qui présentait parlait lentement… donc plus compréhensible pour moi. Enfin il était temps pour Robbie et moi de redescendre à la voiture, on avait donc décidé de redescendre à pied mais il fallait se dépêcher car la nuit commençait à tomber sérieusement et nous n’avions pas de lampes torches. Allez, c’est parti… première bifurcation, on va où ? on prend la carte, OK par là… on commence à se retrouver sur un sentier qui nous inspire de moins en moins, la nuit devenant de plus en plus noire… finalement on se décide de remonter à la Gondola et de reprendre le téléphérique plutôt que de partir dans une aventure dont on ne connaît pas l’issue.Voilà, Robbie me dépose à la colloc après s’être trompé plusieurs fois de chemin au retour pour changer. Oui, j’ai oublié de vous dire, Robbie est tout le temps en retard et n’a pas du tout le sens de l’orientation, ce doit être sûrement lié… Je me pose à la colloc, ça y est, le week end est terminé… Merci à ceux qui auront eu le courage de me suivre jusque là.

Les photos a la Gondola :



A bientôt.
Julien